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[Rue 102]. Quelle valeur éducative pour les téléfilms sénégalais ?

Publié le 01 Nov 2016
par : Alaaji Abdulaay
Commentaires: 2
Tag: Téléfilms

Salam Wa Mbedmi,

Nous avions jusque là l’habitude de regarder des séries télévisuelles qui nous venaient d’ailleurs. Elles ont cette particularité d’être «anormalement» longues mais restaient quand même « accrocheuses ». Il suffit de suivre 3 à 4 épisodes pour tout comprendre et s’y accrocher.

C’est peut être cette facilité qui a contribué à sa popularité auprès des femmes de ménage notamment. Le langage qui est utilisé est accessible, les séquences sont très imagées et puis c’est toujours des histoires d’amour. Il suffit de pouvoir identifier Sébastien qui aime Olivia et Alfredo qui ne veut pas de l’union. En passant, sachez que les femmes de ménage que vous laissez à la maison ne regardent que cela. A leurs heures de travail nak 🙂

Vous vous rappelez certainement de la venue de Vaidedi au Sénégal. La plupart d’entre elles avait demandé des permissions et sans vous le dire, elles y étaient. Si vous tombez un jour sur les images regardez vous et vous la verrez. Bon vous n’avez pas trop à vous plaindre de votre femme de ménage. Vous violez sans doute ses droits au quotidien, par méconnaissance ou volontairement. J’ai publié un article sur la relation normale de travail qui doit vous lier à votre domestique de maison.

Pour revenir à notre sujet, j’ai pu jeter un coup d’oeil, dans la préparation de ce billet, sur un article de Michelle Nadege Mouangou. Il est assez informatif et évoque la diplomatie culturelle développée par le Brésil et le Mexique à travers les télénovelas.

A un moment, l’industrie cinématographique nigériane a commencé à percer et cela a certainement crée un déclic au niveau de la sous région ouest-africaine. Des producteurs ont commencé à croire en eux, se disant que c’est possible de développer le genre dans leurs pays. Depuis, avec un  niveau de qualité différent, les promoteurs de série essaient d’investir dans la production locale de contenu.

De Nollywood au Galsen’Intertainment

Jusque là cependant, on reste dans la continuité des séries étrangères et l’essentiel des productions reste sur la thématique de l’amour. Qu’elles se nomment « Dinama Nekh », « Wiiri Wiiri », « Dikoon » ou « Pod et Marichou », c’est toujours la même trame. On met en scène des filles qui se disputent un homme ou des hommes qui se disputent une femme. Je caricature peut être mais ce que j’en ai vu ne s’en éloigne pas trop.

D’autres essaient de se positionner sur des thématiques. Je peux en guise d’exemples citer la série « Idoles » qui revient un peu sur la relation presse-pouvoir. On a également dans un autre registre « Le champion de Bonaba » qui sensibilise sur le paludisme et « Positive » qui parle du Sida. Je ne serais pas surpris cependant que ces téléfilms soient sponsorisés par des agences ou des projets, ce qui n’est pas mauvais en soi.

Il nous faut donc reconnaître la qualité technique des productions qui aujourd’hui sur le marché. Les prises de vue sont variées avec une bonne qualité de son. Il y’a également une mixité dans la palette d’acteurs avec de nouvelles têtes. C’est une bonne chose que le renouvellement se fasse pour remettre le curseur sur le dialogue et non les visages. Bon disons-le nak, autant Ibrahima Mbaye Sopey apporte une valeur ajoutée à une série, autant on peut questionner le jeu d’une Viviane ou d’un Balla Gaye. Passons 🙂

On sent bien un effort dans le dialogue des acteurs. Il arrive cependant que des coquilles se glissent dans les échanges. C’est le cas notamment lorsque l’avocat demande la « liberté provisoire » au commissaire de police. C’est pas une coquille en réalité, mais une grande méconnaissance de la procédure pénale. En tous les cas, cela ne peut être admis, mais bon quand cela survient une à deux fois sur toute une saison, c’est pas grave.

Quel téléfilms pour quel message ?

Je ne connais pas grand chose du business model mis en place pour rentabiliser les téléfilms. De constat cependant, on note de la pub à outrance et de la monétisation avec Adsense. Par exemple, la chaîne Marodi sur You tube fait de la pub intégrée dans les vidéos. Je déteste cela mais bon à la télé aussi je déteste la pub. Ceux qui en savent mieux que moi sur les techniques de rentabilité peuvent nous renseigner.

Je parlais tout à l’heure du rapport des sénégalais avec ces téléfilms. Il se dit que Jojo de la série Wiiri Wiiri est le modèle de mari idéal. « Del def ni Jojo » sort de plus en plus de la bouche de nos bonnes dames. Certains ou la plupart d’entre nous ne sont plus à la hauteur des attentes. Oh hommes mariés, admirez vos dames, complimentez-les, faites leur des cadeaux. Rien d’excessif, entre l’offre et la demande, on peut trouver un terrain d’entente. Il parait qu’un couple a failli casser dernièrement, selon ce qu’en a rapporté la presse.

C’est dire donc l’influence de ces séries peuvent avoir sur nous. Une influence positive ou négative parce que nous ne sommes pas parvenu à faire la différence entre la réalité et la fiction d’un scénariste. Je crois qu’à la suite de chaque épisode, il est bon dans le cercle familial de débattre des mises en scène et voir ce qu’en retenir. Cela me parait fondamental dans nos relations d’adulte et pour l’éducation de nos enfants.

Un appui institutionnel ne serait également pas de trop, assis sur un projet économique ou social. Il est tout à fait possible d’inclure un projet de société dans un production commerciale. A mon avis, les médias peuvent jouer un rôle important aussi bien dans la promotion d’un téléfilm que dans le contenu. Je pense qu’il ne serait pas superflu d’avoir une émission quelque part dans la sphère médiatique qui aiderait à décoder et à décortiquer les scénarii.

 

Alaadji Abdulaay Sekk

Kéneu si wambedmi

 

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2 Commentaires

  1. Philippe Diagne 4 novembre 2016 at 18 h 25 min Reply

    Bonjour El hadj Abdoulaye,

    Merci pour cet billet. Je me suis retrouvé un moment à me poser la même interrogation à propos de ces séries télévisées.
    J’ai d’ailleurs appris par voie de presse que la Ligue sénégalaise contre le cancer a décidé de porter plainte contre la TFM qui diffuse cette série parce que Balla Gaye a fumé de façon trop apparente sur une épisode. La question est d’ailleurs de savoir si ces séries font l’objet d’un visa de la part du CNRA ou d’une autre entité de l’Etat avant diffusion.

    • Wa Mbedmi 6 novembre 2016 at 21 h 24 min Reply

      Bonjour Philippe, merci pour le commentaire.
      Sur l’usage du tabac, et le khat en est un, j’avais publié un billet qui est disponible sur ce lien et qui interdit toute forme de promotion sur toute sorte de support http://bit.ly/2fvrl9l.

      Selon les informations disponibles, les séries ne font pas l’objet d’un visa préalable, ce qui signifie que le CNRA les visionnent en même temps que tous les téléspectateurs. Il y’a cependant un système de correction que l’organe de régulation peut mettre en oeuvre pour résorber les manquements.

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