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[Rue 204]. « Il y’a une féroce volonté de dénoncer nos travers… »

Publié le 05 Mai 2020
par : Alaaji Abdulaay
Commentaire: 1
Tag: actrice, cinéma, Téléfilms

Si un bon vent de publicité a soufflé sur « Maîtresse d’un homme marié » (MDHM) à l’occasion du différend opposant ses promoteurs à Jamra, la série semble avoir noté un renouveau avec ses dernières épisodes. Dans ce contexte, un personnage a surgi, se faisant déjà une place dans l’univers du téléfilm

Rêvant d’une vie de comédienne, elle s’essaie sur les planches entre réadaptation de « Antigone en Anta Ngoné » et réinterprétation de la femme du blanchisseur, extrait de la » Tortue qui chante » de Sénoufo Zinsou, elle découvre « un autre monde ».

Entre stress à gérer, intrigues à maîtriser et discours à assumer, la journaliste culturelle Oumy Régina SAMBOU nous ouvre son livre de cinéma.

Comment vous êtes-vous retrouvée à jouer dans la série MDHM?

Je ne pourrais vraiment pas l’expliquer. Tout est parti d’une boutade avec des amis qui sont dans le domaine de la production et une scénariste. A force de la soûler, elle m’a pris au mot et m’a envoyé un texte en me prévenant d’un prochain appel en vue du tournage. Cela m’a prise au dépourvu mais tant qu’à faire, il fallait assumer. Ce monde ne m’était pas totalement étranger.

Vous noterez qu’à l’instar des Awa Sène Sarr, Joséphine Zambo, Tonton Lamine Ndiaye ou Pape Faye, j’ai toujours rêvé de faire les planches. J’avais donc déjà suivi des cours de théâtre avec le sénégalais Pape Faye que tout le monde connait ainsi qu’avec M. Pierson mon professeur de théâtre pendant mon séjour en France. J’ai ensuite continué à prendre part à des ateliers de théâtre.

L’audiovisuel par contre est un autre monde que je découvrais davantage. Bien qu’ayant fait un masterclass cinéma où je m’étais retrouvée technicienne du son et actrice, le tournage de cette série a été assez stressant et pour de vrai très compliqué. Vous vous retrouvez entouré de professionnels qui, bien que comprenant qu’il s’agit de votre baptême de feu, une première fois, s’attendent quand même à de la qualité. Cette pression, énorme, me faisait oublier mon texte.

La saison 2 de la série évoque des thématiques majeures notamment la procréation dans le couple et le cancer du sein chez la femme. Quel message cherche-t-on à véhiculer ?

Posé ainsi, c’est comme si l’équipe de la série s’est assise autour d’une table, se disant qu’on va véhiculer tel ou tel message. Ce n’est absolument pas le cas et d’ailleurs j’ignore moi-même comment le personnage que j’incarne va évoluer. 

Par contre, ce que j’aime dans la série MDHM, c’est le fait que l’histoire soit racontée par une femme et elle n’est pas dans le jugement. Elle pose plutôt des situations et les gens interprètent. Et c’est fabuleux la façon dont le public interprète les différents évènements tout au long des saisons.

Dans cette série, tous les personnages sont problématiques mais beaucoup s’attardent sur les personnages masculins un peu trop olé olé tout comme on s’offusque de l’indépendance des femmes. Et parfois, les propos du public sont tels que l’impression qui reste est que la série cherche à dicter un comportement. Alors que non.

Il y a cependant une féroce volonté de dénoncer nos travers. En lisant le script, vous vous dites « mais non, cela ne se fait/dit pas ». Les acteurs comme le public en apprennent et rectifient leurs (propres) comportements. C’est le cas pour le « bodyshaming » qui se manifeste par des attaques sur le physique (obésité de Mamy ou un sein avec Djalika).

C’est également dans le même ordre d’idées que la série dénonce le comportement toxique des belles familles. Cela est mis en scène avec l’attitude de Mère Diagne envers Marième et Djalika ou alors celle de la maman de Raky envers le mari de sa fille.

Dans une itv qu’il nous avait accordé, le scénariste Diomaye Augustin Ngom relevait que le discours n’est pas encore totalement assumé dans le cinéma sénégalais. Les lignes ont-elles bougé ?

Les lignes bougent…Tout le temps même je dirais. Effectivement, certains discours ne sont pas encore totalement assumés parce qu’on n’est pas encore prêt. Notre société n’est pas encore prête. Ce qui fait que même parfois, les sociétés de production ne vont pas jusqu’au bout de leur logique. Mais ça commence à changer.

Il faut aussi dire qu’on peut faire un film pour faire un film, y raconter une histoire et ne pas être forcément engagé. Tout cela est assez subjectif en fin de compte.

On sent comme un désir de votre génération à faire entendre sa voix sur des questions cruciales qui les concernent mais sur lesquelles on les entendaient peu…

Vous savez, nous n’avons pas le droit de faire reculer les droit des femmes au Sénégal. Nos mamans se sont battues pour que nous ayons notamment la possibilité de faire des études et de participer à la vie sociale ; ce qui est conforme à nos convictions religieuses et à nos traditions. Il ne faut pas qu’on nous mette dans la tête que les femmes n’ont pas le droit de dire ce qu’elles pensent. Nos sociétés à la base étaient matrilinéaires. Et Dieu s’adresse aux croyants et aux croyantes ainsi qu’aux gens doués de raison.

Aujourd’hui quand les femmes réclament l’autorité parentale, cela ne veut absolument pas dire qu’elles remettent en cause la place et le rôle des hommes dans la société.

Les hommes montent sur leurs grands chevaux dès qu’on dit du mal de leurs sœurs ou de leur mère. Les femmes quant à elles sont toujours prêtes à se battre pour leur père et leurs frères… Alors pourquoi les droits des femmes semblent être un sujet à polémique ?

L’autorité parentale, et non la puissance paternelle, recouvre l’ensemble des droits et obligations des parents vis-à-vis de leurs enfants. Je trouve qu’il est impératif qu’on dépassionne les débats et que chacun essaie un moment de comprendre la posture de l’autre. Socialement, on a tous à y gagner si le respect reste le maître mot entre les genres.

Oumy dans un téléfilm, intrusion furtive ou continuation d’un engagement à travers le cinéma ?

J’avoue que je n’ai pas encore réfléchi sur mon engagement pour le cinéma. Je pense que je dois terminer mon mémoire afin de valider mon master en arts et culture. Mes recherches portent sur les mécanismes à mettre en place pour booster le cinéma au Sénégal et je voyais d’ailleurs grand en voulant faire une étude comparative avec la Côte d’Ivoire.

Entre-temps, la critique d’art m’a prise en otage ainsi que mes différents projets personnels. Je dois donc et davantage réfléchir à ce propos. D’ici là…

D’ici là qui sait? Peut être la future maîtresse d’un homme marié… 🙂

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1 Commentaire

  1. Sy Nani 10 mai 2020 at 2 h 52 min Reply

    Tres belle pensée avec des sujets de la société sénégalaise interessants. Félicitations

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