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[Rue 136]. Pourquoi nous ne discutons que de politique ?

Publié le 11 Déc 2017
par : Alaaji Abdulaay
Comment: 0
Tag: Impôts

Le débat public façonne l’opinion et oriente son action vers une direction neutre, personnelle ou citoyenne. Dans ce jeu d’acteurs, on donne à la presse le pouvoir de donner un contenu ou d’orienter le débat public. Il est vrai que les médias sont influents mais jouent-ils ce rôle, est-ce d’ailleurs son rôle ? Le débat politique est-il plus simple, moins technique pour que tous s’y sentent à l’aise?

Vous savez bien que je n’introduis pas de débats techniques ni de politique ni de science politique. Je voudrais introduire le débat sur la taxe sur la valeur ajoutée comme levier pour impulser un changement.

Salam Wa Mbedmi

S’il y’a une affirmation qui revient souvent chez plusieurs acteurs, c’est qu’on ne parle que de politique au Sénégal. On est dans cet exercice souba, goudi ak ngone aussi bien au niveau des médias, bureaux et grand-places. Et sans compliquer davantage les choses, voyons pourquoi la presse est bouc émissaire dans cette situation.

Après tout, les médias conditionnent, orientent l’idée que nous nous faisons des choses et fabriquent une opinion. Lorsqu’une information parait en Une, c’est à la suite de plusieurs victoires engendrées sur d’autres informations. Et donc si la « politique » se retrouve toujours en première ligne, on peut quand même interpeller le choix des médias. Qu’à cela ne tienne.

Ce n’est pas mal en soi qu’un peuple parle de politique, abondamment et dans ses différentes composantes. Le débat sur la politique renvoie à la relation que nous entretenons avec ceux qui ont la charge d’orienter notre avenir. Et donc en nous présentant leurs projets, nous y adhérons et acceptons de mettre à leur disposition ce que nous avons et savons.

Parler de politique, c’est donc donner vie à notre volonté de contribuer à la marche de notre Nation, ce qui est recherché dans tout Etat démocratique. Seulement, tout excès est nuisible et nous notons une tendance assez forte vers le tout politique, une « infobésité » de politique. Nous ne serons pas éloignés du risque manquer de recul pour suffisamment questionner les choix et orientations… politiques.

Cette propension à ne débattre que de politique se fera au détriment d’autres domaines tous aussi nécessaires à notre développement. On ne parlera donc que peu des sujets relatifs à l’économie, la technologie, les relations internationales ou encore la gouvernance locale.

Lever le voile qui couvre la réalité

Déjà qu’on enregistre une population assez peu alphabétisée et si peu ouverte sur le monde. Le fait qu’on effleure les sujets sans des débats de fonds ressemblent plus à des mises à scène qu’autre chose. Il se pourrait d’ailleurs que cette tendance à nous vendre la politique cache un dessein plus pernicieux. Jusque là pourtant nous n’avons cessé de tirer sur la presse et les politiciens sans succès. Changeons de fusil d’épaule !

L’assemblée nationale a fini de voter la loi de finances initiale qui donne pouvoir au gouvernement sur une année de collecter et d’utiliser des ressources publiques. On ne le dit pas assez mais l’essentiel des ressources composants le budget de l’Etat est composé de la contribution des citoyens. C’est pourquoi d’ailleurs, nous avions accordé une attention à la destination réelle de ces milliards de F CFA.

Pour aller plus en détails sur notre contribution au quotidien, nous allons passer par la taxe sur la valeur ajoutée bien connue de tous. La TVA est donc définie sur le site de la Direction Générale des Impôts et Domaines comme:

« l’impôt indirect prélevé sur chaque opération de vente depuis le début du cycle jusqu’à la vente au consommateur final. Tout au long du processus, chaque vendeur perçoit la TVA que lui verse l’acheteur au moment de la vente, en déduit toute la TVA qu’il aura lui-même acquittée sur ses achats et verse le solde à l’Etat. La taxe sur la valeur ajoutée est ajoutée au prix de vente mais son montant doit être indiquée séparément sauf lors de la vente au consommateur final ».

La dernière phrase m’a parue surprenante. En indiquant que le montant de la TVA n’est pas indiqué lors de la vente au consommateur final, on « enterre » cette contribution. Voyons ensemble la portée de cette indication.

Travailler à réorienter notre système

Je disais à un ami, au cours d’une discussion sur le sujet, que j’avais une vue peu claire du montant que je verse au quotidien. Même si par ailleurs j’ai conscience que chaque transaction donne lieu au paiement de cette redevance, elle reste « invisible ». C’est également le même voile qui couvre le versement de l’impôt par le biais de la retenue à la source. Ici également, on n’est plus dans un schéma de reversement direct et la plupart d’entre nous n’ont d’yeux que le salaire net.

Le jour où nous serons plus attentifs à ces détails « insignifiants », nous prendrons conscience de l’origine des milliards votés à l’Assemblée nationale. Nous accorderons également plus d’attention à la manière dont le budget national est dépensé et au profit de qui. A partir de cet instant, les médias sauront que les débats à fort impact économiques nous intéressent et figureront en Une.

Dans une discussion que j’ai eu avec l’honorable [ancien] député Cheikh Oumar SY, une observation particulièrement intéressante m’a été faite. Selon lui, l’une des heures de grande écoute au Sénégal se situe dans la fourchette 8 – 9 heures du matin. Seulement, cette heure est réservée à des émissions de faits divers à l’exclusion de toute chroniques sur l’économie ou la technologie par exemple.

Ces émissions sont parvenues à se faire une place sur l’agenda des sénégalais, classes basse, moyenne et haute confondues. En débutant la journée avec des sujets relatifs à la politique ou aux faits divers, on alimente les débats sur ces sujets et non sur d’autres.

 

Alaaji Abdulaay Sekk

Kéneu si wambedmi

 

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