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[Rue 152]. Journaliste, blogueur et activiste: quelle interaction ?

Publié le 03 Juil 2018
par : Alaaji Abdulaay
Commentaires: 2
Tag: Blogging

Journaliste, blogueur et activiste sont des acteurs de premier plan dans la distribution de l’information. Si leurs champs d’intervention semblent les distinguer, ils ont en commun plusieurs choses. Les différents acteurs sont dans une interaction constante où l’un est influencé ou se nourrit de la production de l’autre. J’évoquerai dans ce billet les activités propres à chaque acteur ainsi que les réformes à envisager pour que le public ait la bonne information

Salam Wa Mbedmi

Je rédige cet article à la suite de discussions que nous avons eu lors d’un atelier sur le journalisme d’investigation, à l’initiative de African Journalist Forum. African PAJI avait convié des acteurs de la société civile, des journalistes et des blogueurs au lancement de sa plateforme collaborative. Celle-ci ambitionne d’améliorer « la participation citoyenne à la gouvernance de l’information en veillant au respect des droits fondamentaux protégés ».

Ce débat sur la légitimité des blogueurs à délivrer de l’information a refait surface au Cesti. Le journaliste Mame Less Camara nous avait convié à son cours pour échanger avec les étudiants sur la pratique lobbying et de l’engagement citoyen. Dans cette bataille de positionnement, le journaliste Ibrahima Khaliloullah Ndiaye a été le plus virulent à mon sens. Pas qu’il ait affublé les blogueurs du sobriquet de « blagueurs » mais qu’il met en doute la qualité d’informations à ce que les blogueurs publient. On ne va pas disserter pour le moment sur ce point.

J’avais par contre besoin d’une définition générique pour les besoins de mon argumentaire. Pour rester au plus près de l’idée de contribution, je suis allé chercher sur Wikipedia et non dans un dictionnaire. Wikipédia se définit comme une « plateforme collaborative sur laquelle différentes personnes postent des informations. La qualité y est variable d’une thématique à une autre mais les éléments qui y sont reflètent une opinion largement partagée ».

Un journaliste y est donc celui qui recueille, écrit ou distribue des informations sur les sujets généraux. Il peut également se spécialiser sur certaines questions plus pointues, du fait de sa pratique ou de son cursus. Le blogueur est quant à lui une personne utilisant internet comme moyen de communication pour s’exprimer et diffuser de l’information. A l’image du journaliste, il écrira sur différents sujets pour lesquels il a une expertise ou une passion.

Tous en quête de la bonne « source »

Les définitions évoquées pointent plusieurs éléments qui fédèrent journalistes et blogueurs. Au quotidien, ils collectent, traitent et diffusent de l’information, générale ou spécifique, à une cible. Cette communication au public peut se faire à travers différents supports: imprimé, radio ou par le biais des outils du numérique.

Le journalisme est un métier au sens de « l’exercice par une personne d’une activité dans un domaine professionnel, en vue d’une rémunération » (Wikipedia). Ici « domaine professionnel » renverrait au degré de maîtrise acquis par une personne du fait de la pratique d’une activité sur une durée suffisante (Wikipedia toujours). Peut-on revendiquer le statut de métier pour le blogging ?

Analysons de plus près la formation, je parle de formation diplômante bien entendu. Au Sénégal, le journaliste suit un enseignement théorique et pratique validée par des structures dédiées. Un diplôme attestant de la maîtrise de la technique et des méthodes vient souvent confirmer l’apprentissage. Il n’y a pas encore, pour le blogging, un schéma de validation de l’activité bien que plusieurs d’entre nous ayons une très bonne assise. Faudrait-il codifier la pratique au Sénégal?

Je ne pense pas que nous puissions continuer de faire l’économie de cette discussion. Je ne suis pas partisan du « tout réglementation » mais l’énoncé de certains critères doit renseigner le public sur cette activité et ses acteurs. Le Réseau des blogueurs du Sénégal que j’évoque dans ce billet peut être un bon cadre d’échanges. La nature ayant horreur du vide comme on le dit, si les acteurs n’orientent pas le débat, d’autres le feront.

Et c’est précisément la situation que nous sommes en train de vivre avec l’introduction de règles éthiques et déontologiques dans le code de la presse. C’est vrai qu’une pratique largement acceptée peut être codifiée mais le réflexe moralisateur n’a jamais été une bonne source d’inspiration. Ce code de la presse est truffé de dispositions revanchardes et les professionnels des TIC comme nous autres utilisateurs devrons rester vigilants.

Confrontés à un même champ d’influence

La réalité à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui reste la forte ouverture de l’espace public. Celle-ci s’est faite au bénéfice de nouveaux acteurs et de plus en plus de citoyens seront au cœur d’événements qu’ils partageront. Certains médias l’ont d’ailleurs bien compris en leur aménageant des espaces. Internet a bousculé les codes et l’admettre serait donc la meilleure posture qui permettra de tirer partie de toutes les opportunités.

De plus, les consommateurs voudront s’informer auprès d’autres sources autrement que par voie de presse classique. Et puis de vous à moi, combien d’entre-nous se soucient de la manière dont un journaliste collecte ou traite une information?  Qu’est ce qui nous prouve d’ailleurs que tous respectent les procédures en vigueur dans la corporation? La pratique des putes à clic ou les fake news ont été crée par les journalistes non?

Il y’a comme un contrat de confiance que nous établissons entre les journalistes et les lecteurs, en toute bonne foi. Pourquoi devrait-on refuser cela aux blogueurs qui nous fournissent des informations ? Dans mon quotidien de blogueur, j’offre une analyse ou des informations pour promouvoir la participation citoyenne. Je partage des opinions avec les limites objectives qui en découlent et connues de tous.

En le faisant de façon régulière, vous et moi entretenons une relation de confiance. Si vous revenez régulièrement prendre connaissance de ce que je partage, vous renforcez la crédibilité de mes opinions. Cette valeur, que nous appelons e-réputation dans le jargon, est le résultat d’un effort quotidien. Le jour où le doute s’installera dans nos échanges quotidiens, vous prendrez vos distances. Surtout si vos actions devaient en découler…

Au service d’un troisième larron

Lorsque nous publions une information, les destinataires en font un usage correspondant à leurs besoins et un acteur se distingue. On l’appelle activiste, militant ou engagé suivant la langue, l’environnement ou la cause défendue. Il n’est pas un consommateur passif, si cette passivité existe d’ailleurs, mais donne une autre vie à l’information qu’il traduit en initiative ou en action.

J’ignore par quelle alchimie on est parvenu à donner cette connotation négative au mot activiste. C’est vrai que son pendant en français est plus soft et d’ailleurs, se déclarer militant est plutôt valorisant. L’un dans l’autre, l’activiste se nourrit d’informations fiables pour engager une (série d’) action visant à produire un changement. En nous attaquant à l’intégrité de l’information que nous lui délivrons, nous mettons en cause sa propre réputation.

L’activisme suppose quand même un parti pris devant la cause qu’on pense être juste. J’ai beaucoup de respect pour ces acteurs parce qu’ils ont décidé d’agir afin d’influencer les comportements et pratiques. A delà du militantisme dans des organisations classiques, il n’y a pas une charte qui organise cette activité. J’espère que cet activisme populaire de citoyens au Sénégal se poursuivra avec le soutien de l’opinion.

Est-ce qu’un journaliste peut être militant? Est-ce que le concept de journalisme citoyen tend vers cela? Wikipedia le définit comme « un aspect particulier du média civique qui est l’utilisation des outils de communication, notamment ceux apportés par Internet (site web, blog, forum, wiki…), par des millions de particuliers dans le monde comme moyens de création, d’expression, de documentation et d’information ».

Tout un programme. Je vous invite à partager vos vues sur cette question ainsi que tout élément figurant dans ce billet.

 

Alaaji Abdulaay Sekk

Kéneu si wambedmi

 

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2 Commentaires

  1. AziL 4 juillet 2018 at 10 h 08 min Reply

    Article traité avec beaucoup de flexibilité.

    • Alaaji Abdulaay Sekk 4 juillet 2018 at 12 h 21 min Reply

      Merci d’avoir pris connaissance de notre contribution. N’hésitez pas à nous laisser votre point de vue sur un point qui vous semble d’intérêt.

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